Dans le cadre de cette journée, les établissements et le rectorat de l’académie de Limoges mettent en lumière les droits des femmes à travers diverses actions de sensibilisation.
Au rectorat
La référente académique égalité professionnelle et diversité propose, aux personnels du rectorat sur le temps de la pause méridienne, un atelier pour lever le tabou sur le sexisme au travail. Cet atelier a pour objectif de présenter les différentes facettes du sexisme (« bienveillant », masqué, hostile, harcèlement et agissements sexistes) afin de faciliter leur détection au quotidien et ainsi améliorer l’accompagnement des victimes. Au cours de cet atelier, les personnels seront également invités à construite leur propre pyramide juridique avec l’aide du guide de l’Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) ainsi qu’un violentomètre ou préventomètre des violences sexistes et sexuelles au travail.
Dans les Directions des services départementaux de l'Éducation nationale
Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, des expositions de sensibilisation et d'information sont mises en place dans les locaux des DSDEN
DSDEN 19
DSDEN 23
DSDEN 87
Au lycée d’Arsonval de Brive-la-Gaillarde
Les infirmières de la cité scolaire animent différents ateliers de sensibilisation autour des thématiques suivantes :
- « Le cycle de la violence » : diffusion de deux vidéos réalisées par le centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), analyse du violentomètre, présentation de l’application « The sorority », des différents numéros et associations ressources, échanges autour de la chanson « 3919 » de Louane ;
- « Les réseaux sociaux renforcent-ils l’inégalité des sexes ? » : débats à partir de vidéos autour de la thématique du sexisme publiées sur Tiktok ou réalisées par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) ;
- « Les violences faites aux femmes » : visionnage de vidéos sur le cycle de la violence et présentation du violentomètre/respectomètre.
Une professeure documentaliste propose également des ateliers de sensibilisation :
- « Les mots qui blessent : décryptage et réflexion » : les élèves découvrent, à travers des exemples concrets, comment le langage renforce les stéréotypes de genre et comment les déconstruire pour mieux comprendre le monde qui nous entoure ;
- « Violences invisibles : et si on dénouait ensemble ? » : à travers un jeu de rôles, les élèves embarquent dans des scénarios avec des scènes de violence, dans lesquelles les témoins se retrouvent confrontés à des choix (comment intervenir ?, comment aider ?, etc.). Ce jeu collaboratif vise à savoir comment réagir face à ces injustices.
Sur les temps de récréation, de jeunes bénévoles de l’association Amnesty International distribuent des flyers « Tous et toutes mobilisés contre les violences faites aux femmes #NeRienLaisserPasser », créés par la préfecture de la Corrèze.
Au collège André Maurois de Limoges
Madame Ducourtioux, CPE du collège, organise un atelier débat de prévention autour du cybersexisme dans l'amphithéâtre, de 13h à 14h, le lundi 25 novembre. À cette occasion, une élève en classe de troisième a créé une affiche :
Aux collèges Louis Langevin, Paul Éluard et au lycée professionnel Édouard Vaillant de Saint-Junien
Plusieurs séances de sensibilisation sont proposées aux élèves. Elles sont animées par de nombreux partenaires : la direction des services départementaux de l'Éducation nationale de la Haute-Vienne (DSDEN 87), l’association de prévention du psychotrauma chez l'enfant en Limousin (APPEL), l’association ARSL – la solidarité au cœur des territoires, le centre communal d'action sociale (CCAS), le centre social la Parenthèse, le centre hospitalier de Saint-Junien, le centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), France Victimes 87, le planning familial.
À la cité scolaire Léonard Limosin de Limoges
Jeudi 28 novembre, les référentes égalité filles-garçons mettent en place des stands de sensibilisation « violence intrafamiliale – inceste » à destination des collégiens. Elles organisent également, en collaboration avec Mme Durand, directrice psychologue clinicienne de l’association APPEL, un ciné-débat « Mélissa et les autres » à destination des élèves, des personnels et des parents.
À la cité scolaire Bernard Palissy de Saint-Léonard-de-Noblat
Les délégués à l’égalité filles-garçons de la cité scolaire distribuent des violentomètres et des rubans blancs aux élèves. De courts films et mots sont diffusés en continu sur l'écran du hall du lycée.
La cité scolaire propose également diverses opérations en faveur de l’égalité filles-garçons tout au long de l’année :
- un marathon égalité, organisé par le groupe ES3 théâtre les 13 et 14 mars 2025, avec des ateliers théâtraux et des spectacles à destination des classes de 4e et de 1re ;
- un ciné-club égalité pour les élèves de 1re avec la diffusion de quatre films pendant l'année ;
- une course solidaire égalité et inclusion, le 15 février 2025, organisée par les élèves, dont les bénéfices seront reversés au Secours Populaire et à une association féministe implantée localement ;
- des délégués égalité filles-garçons sont élus dans toutes les classes pour porter des actions sur ce thème. Ils peuvent être sollicités par d'autres établissements pour exposer leur travail ;
- l’établissement dispose aussi d’un fonds documentaire « égalité » au CDI du collège, au CDI du lycée et à l'internat.
Cela fait plusieurs années que l’établissement travaille sur ce thème, ce qui a permis aux élèves de développer leur connaissance de cette question et de ses enjeux.
Points d’actualité
Les violences faites aux femmes constituent la manifestation la plus aiguë de l'inégalité hommes-femmes : les statistiques montrent que 85% des victimes enregistrées pour violences sexuelles hors cadre familial sont des femmes dont plus de la moitié sont mineures. Les violences sexuelles et sexistes sont sanctionnées pénalement.
Alors que 37% des femmes ont déjà vécu une situation de non-consentement, seuls 12% des hommes déclarent avoir déjà insisté pour avoir un rapport sexuel.
Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) donne cette définition du sexisme : il s'agit d'« une idéologie qui repose sur l'infériorité d'un sexe par rapport à l'autre, mais aussi un ensemble de manifestations des plus anodines en apparence (remarques, plaisanteries, etc.) aux plus graves (viols, meurtres) qui ont pour objet de délégitimer, stigmatiser, humilier ou violenter les femmes et entraînent pour elles des effets en termes d'estime de soi, de santé psychique et physique et de modification des comportements ».
Mise à jour : novembre 2024